Une équipe pluridisciplinaire
L’approche de Gendhi est résolument pluridisciplinaire, associant sociologie, démographie, économie et épidémiologie, en étroite collaboration avec des chercheur.es-clinicien.nes.
L’approche de Gendhi est résolument pluridisciplinaire, associant sociologie, démographie, économie et épidémiologie, en étroite collaboration avec des chercheur.es-clinicien.nes.
Le projet Gendhi est porté par quatre responsables scientifiques.
Nathalie Bajos est sociologue-démographe, directrice de recherche à l’Inserm et directrice d’étude à l’EHESS. L’analyse des inégalités de genre a été au cœur de ses travaux. Elle a dirigé plusieurs enquêtes nationales et internationales pluridisciplinaires. Elle co-dirige une grande enquête nationale de cohorte sur le COVID-19 et travaille sur les inégalités sociales de santé dans le contexte de la pandémie dans une perspective intersectionnelle. Ses recherches sont menées en France et dans d’autres régions du monde afin de comparer les questions de santé dans différents contextes sociaux, politiques, culturels et sanitaires.
Muriel Darmon est directrice de recherche au CNRS, rattachée au CESSP depuis 2012. Ses travaux portent sur les processus de socialisation. Elle analyse la formation et la transformation des dispositions et des habitus sur des terrains variés, avec un intérêt particulier pour les sociologies des jeunesses, du corps et de la santé. Entre 2017 et 2021, elle a occupé la fonction de présidente de l’Association Française de Sociologie. Elle est également membre du comité de rédaction (depuis 2008) et a été directrice (2013-2016) de la revue Sociétés Contemporaines, membre fondatrice et du bureau du RT 50 « Socialisations » de l’AFS, et elle assure des enseignements à l’EHESS ainsi qu’à Paris 1.
Pierre-Yves Geoffard est un économiste chercheur à la CNRS et professeur à l’Ecole d’économie de Paris (PSE). Son activité de recherche porte sur l’analyse des comportements de santé et des politiques de santé publique, des dépenses de santé, et des inégalités socio-économiques en matière de santé. Après dix ans, il revient à ces questions en tant que chercheur à temps plein. Plus récemment, ses travaux avec Bénédicte Apouey ont porté sur le lien entre la santé des enfants et les conditions socio-économiques des parents, au Royaume-Uni ou en France. Une partie importante de son programme de recherche est consacrée aux inégalités socio-économiques en matière de santé, avec un nouvel accent sur les questions de genre.
Michelle Kelly-Irving est une épidémiologiste sociale, directrice de recherche à l’Inserm. Ses recherches portent sur les mécanismes et les processus impliqués dans la production des inégalités de santé au cours de la vie, notamment sur les résultats et les trajectoires de santé qui sont déterminés par des mécanismes sociaux et psychosociaux dès le début de la vie. Elle a dirigé des analyses épidémiologiques intra et inter-cohortes en utilisant des approches de parcours de vie, en intégrant la recherche sociale-biologique sur les inégalités sociales de santé. Michelle dirige l’équipe Inserm EQUITY du Centre d’Epidémiologie et de Recherche en santé des Populations Centre (CERPOP)-UMR1295 et l’Institut Fédératif d’Etudes et de Recherches Interdisciplinaires Santé Société (IFERISS) à l’Université de Toulouse III.
L’équipe est composée d’une vingtaine de doctorant.es et post-doctorant.es. Les jeunes chercheur.es qui travaillent dans ce projet sont formé.es aux sciences sociales de la santé et à l’interdisciplinarité sur ces questions.
La communauté Gendhi est élargie de praticiens et de chercheur.es associé.es.
La recherche est organisée en groupes de travail qui se concentrent sur différentes parties de la cascade des soins de santé (voir figure 1 de la présentation du projet).